Mais quelle est cette étrange lumière bleue
Que j'aperçois dans les profondeurs de tes yeux?
Ce faisceau blanc resplendissant,
Mince portion de soleil éblouissant?
De tous tu es admirée,
Mais ton seul souhait est d'être ignorée.
On te garde pour ta rare beauté
Qu'on a tant cherchée et recherchée.
Tu reposes dans le creux d'un écrin
Recouvert de doux et discret satin.
La cloche de verre qui t'entoure est pour toi une prison,
On t'a enfermée sans véritable raison.
La nuit est ta seule amie
Avec elle jamais tu ne t'ennuies
Les souvenirs te reviennent dans son profond silence
Tu lui racontes qu'être belle est une réelle imprudence
Tu es rayonnante comme une boule à facette,
Le brouhaha environnant servirait de chansonnette,
La poussière virevoltante pourrait faire les danseurs
Il te faut juste un peu de gaieté dans ton coeur.
Il est étrange que tu n'aimes pas être admirée.
Certes, t'enfermer était une très mauvaise idée,
Mais tu suscites tellement de convoitises
Qu'il fallait bien faire une bêtise.
Allons, je t'en pris, t'en supplie,
Agathe, rayonne, resplendit
Soit fière de nous illuminer les yeux
De ta belle couleur bleue.
Il y a des fautes cependant : CHERCHÉE, RECHERCHÉE, ENFERMÉE, GAIETÉ et RESPLENDIT sont les mots à écrire correctement...
Tu sembles aimer les anagrammes ou du moins les poèmes en anagrammes, car je t'ai «rencontrée» sur la page de nouga, alors je te suggère d'aller voir le mien ICI