Turbulence
Cet orage en mon sein
Ensauvage les chimères et les ventres
Dénudées les paroles exaspèrent
Les langues s'offrent en bouquets
Pétales de soie animale
Les soupirs éclosent coquelicots
Les mains disent leur prédication
Se récitent au temps présent des corps
Les chairs aheurtées communiantes
Lentement apaches
S'abîment en mer de corail
Les sexes s'égratignent et
Se dévorent et
Vomissent des cris et de l'or
Cet orage en mon sein
Apprivoise les ombres et les heures
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