Tu vas mourir, tu sais, c'est marqué sur la boîte,
Alors, si tu t'obstines, ne viens pas pleurnicher !
Bouffé par le cancer, ton décès affiché,
Au ras du plafond blanc, ton âme voit ton corps moite
Gisant sur un lit froid, des tuyaux dans le nez.
Il est fini, ton rêve de vie rondement menée.
Si tu laisses des parents, des enfants malheureux,
Maudits soient ta bêtise, les commerciaux véreux
Et puis tous les vautours, qui tournoyaient autour…
j'ai pris conscience tout seul, pas trop tard j'espère. J'ai brusquement envie de vivre. J'ai vu la vie.
Je n'ai pas besoin qu'on m'enfonce le clou mais ça fait
toujours plaisir d'entendre ce qu'on pense.
Merci beaucoup de l'avoir dit à voix haute,