Pourquoi avoir glissé au fond de ton sandwich
En douce un vieux crochet et un câble discret ?
C'est dans ta langue épaisse que la ferraille se fiche !
Happé par le filin que j'avais tenu prêt,
En vain te débats-tu avant de choir dans l'onde.
Un instant, tu surnages, puis tu quittes ce bas monde,
Rejoignant les poissons tués par tes hameçons.
Commentaires (2)
Posté par
Réci
le 29/03/2012
Toujours réaliste.
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Pauvres poissons.Quels vils prédateurs nous sommes.