misère de la poésie
on ne sait pas si c'est de la poésie d'ailleurs
on s'en fout on n'est pas noté c'est au brouillon
ça commence par quelque chose dont la tripaille
et l'âme sont malicieusement fières elles
que tant de siècles ont voulu séparer
on chie des morales
on digère des dieux
et l'on prie du sang
lequel ne coagule jamais pour
peu qu'une langue l'ait connu
on appelle ça un baiser
ça a un goût de coeur
donc ça bat ça bat ça bat etc
bon c'est l'heure
ça bat plus
rangez vos brouillons
on va parler maintenant de choses
infiniment inexplicables
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