Enfin, confession totale face à Dieu et à l'écran..... ça fait du bien
Voilà, je n'ai absolument rien à me reprocher. Rimbaud l'a dit avant moi : "Je est un autre". Ainsi ne puis-je accabler l'autre quand il s'agit de moi. Mais le problème est que "moi" est un amas biochimique qui fonctionne sans s'occuper de moi et qui, cependant, par pure convention sociale, m'oblige à me prétendre moi. N'oublions pas que cette convention sociale n'est établie que par un ensemble de "moi" qui ne sont pas moins que "Je" un autre amas de molécules soumis à des lois dites "de la nature". Dites par qui ? Dites par d'autres amas de matière qui disent "moi", "je", parce que c'est pratique pour leurs atomes. Bref, je ne vois vraiment pas qui sera pardonné, en fin de compte.
Commentaires (5)
Posté par
Evelyne
le 16/01/2012
En tout cas, Moi j'ai rien fait, c'est Je.
Ou peut-être un amas de molécules ou de matières ? La preuve que je suis innocente, il y a d'autres accusés.
Merci pour le cours Jean-Mi. Très intéressant.
Ou peut-être un amas de molécules ou de matières ? La preuve que je suis innocente, il y a d'autres accusés.
Merci pour le cours Jean-Mi. Très intéressant.
Posté par
nouga
le 16/01/2012
"moi"
je regarde la vie qui m'entoure, en me disant que les libellules sont des demoiselles bien attrayantes
et "je" suis heureux
je regarde la vie qui m'entoure, en me disant que les libellules sont des demoiselles bien attrayantes
et "je" suis heureux
Posté par
AYSLANE
le 15/03/2012
Je crois que l'idée, c'est d'aller vider le moi et le je dans la première poubelle venue pour qui y arrive ; histoire de pouvoir enfin contempler l'univers dans son intégralité sans y voir le reflet de je, ni de moi...
Posté par
Jacques Raffin
le 15/03/2012
Pour être pardonné, il faut regretter le mal qu'on a commis.
Or, on n'est pas la même personne quand on regrette et quand on commet (sinon, on n'aurait pas commis ou alors on ne regrette pas vraiment...) dès lors, il faut punir celle qui a commis et pardonner celle qui regrette...
On n'est jamais deux fois de suite la même personne, puisque la deuxième fois, on a le souvenir de la première, qu'on n'avait pas auparavant...
Vous me suivez ? Mais... êtes-vous bien vous-même ? et pendant combien de temps ?
Or, on n'est pas la même personne quand on regrette et quand on commet (sinon, on n'aurait pas commis ou alors on ne regrette pas vraiment...) dès lors, il faut punir celle qui a commis et pardonner celle qui regrette...
On n'est jamais deux fois de suite la même personne, puisque la deuxième fois, on a le souvenir de la première, qu'on n'avait pas auparavant...
Vous me suivez ? Mais... êtes-vous bien vous-même ? et pendant combien de temps ?
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Mais "Moi" m'encombre et "Je" m'en débarrasse... Depuis, "Je" me sens bien seul sans "Moi".