bootyshake
Dormons un peu ; encore un soir et les érables
seront tous nus. Voici venir le temps des nuits
et des pluies argentées, des soleils gris, des sables
sur les monts et les toits, filons les heurts enfuis
et restons encore, danser, comme ces arbres
flétris sous la tempête, attendre un jour de feu
qui nous bourgeonnera, qui nous laissera sobres,
dormir un peu entre nos deux soupirs suiffeux.
Reste un peu sous mes doigts gelés ; dehors les cables
sont plein d'oiseaux, les chats se mordent et s'enfuient
sous les porches, les ciels ont déjà disparu.
Viens un peu et laisse nous ereinter le sabre
de la vie dans nos corps. Au monde quoi d'affreux
? quand l'amour et les chants ont envahi la rue ?
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