Mostar
L’amertume a creusé
entre elle et ces messieurs,
un bien vaste fossé,
rendant ses pleurs silencieux.
Elle a été si souvent déçue
et son cœur tout égratigné,
que ses propos malvenus
pourraient bien les heurter…
Elle n’en n’a que faire !
Son désir est qu’ils souffrent
autant qu’elle a souffert,
seule au bord du gouffre.
Le pont s’est écroulé,
plus rien ne la relie,
ses ailes sont repliées
et son rire s’enfuit…
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Posté par
christanil
le 19/07/2010
Les déchirements des hommes sont quelquefois pires que ceux de la terre.
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