En autobus©Ce texte est protégé par un copyright.
Comme la route est longue parfois
Elle nous mène je ne sais où ni pourquoi
Et la déroute, oh! Combien de fois
Nous emmène-t-elle à nous demander ce quoi
Elle nous réserve, vers où donc allons-nous ?
Quand d'emblée le temps, de rien
Ne nous préserve, de ces heures qui nouent
D'accablés instants vauriens
Le hasard nous accablant de toutes parts
Autant nous échappe, le temps
Se joue de nous, il nous trompe
Nous emprisonne, de lui, esclaves nous sommes
Vêtus de pagnes blancs, dès le départ
Le temps qui nous tape, latent
Sur nos genoux, sur nos pompes
Debout, raisonne en ses enclaves, nous somme
De nous consacrer qu’à lui, où quand
Renfermés, isolés, s'amène la foule
Déjà on le perd, ne serait-ce qu’en silence
Ou qu’en vaines rengaines
Dedans ces sacrés débris roulants
Qui d’années en années, quand même refoulent
En profonds repaires, les écus et les lances
D’anciennes fêtes foraines
Seule la fuite dans les livres peut bien encore
Nous sauver de la solitude
Puis ensuite se délivre l’esprit du corps
Se lover dans la plénitude
De l’histoire, ne faire qu’un avec elle
S’imprégner du récit, le temps arrêter
Puis notoire, transfert, et on nous rappelle
Débarquez c’est ici, vous devez quitter
Isatis
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