naïf
Le naïf trouve toujours les signes, les preuves. C’est ainsi que, vers midi, il sème en toute confiance ses zéphyrs de sandwich, ses automnes de laitue au long du boulevard Saint-Michel, sûr de te retrouver par hasard. Il a préalablement disposé les frôlements de mains, les sourires, les maladresses bouleversantes autour des verres et des reflets. La coïncidence n’est plus qu’une formalité. Elle s’accomplira comme prévu. Le naïf aime offrir une dernière chance aux paradoxes sans espoir.
Commentaires (2)
Une réussite, vraiment !
Encore un paradoxe