Tu fais le trottoir soixante huitard !!!!

Le prétendu’ new âge ‘ aux phrases sans accords
(C’est ouf, t’est relou , c’était vraiment trop fort ‘’)
Etrangle nos artères quand notre langue s’érode.
« T’es plus dans le coup papa mets toi donc à la mode ! »
« Mais enfin : » où va-t-on , mais ou sont nos valeurs
Du devoir de l’honneur et puis celle du labeur ? »
Evitez le dédain, ou cessez de rire !
La source du pain blanc va bientôt se tarir…. !! »
Pour amender notre sol nous étions attendus
Nous l’avons méprisé, que ce soit entendu
Somme toute bonne pâte nos enfants nous croyaient ferment
Que leur laissons nous à se mettre sous la dent
Soixante huit sanctifia de stériles mécréants
Ceux qui les ont suivis sont restés des enfants
Nés dans le coton le menton dans le beurre
Bigleux ils ont creusé le berceau du malheur
Espérant cois la multiplication des pains
Ils enfantèrent surtout des crèves la faim
Abuseurs se réclamant de ‘’lutte ouvrière’’
Les voilà vieux débris ressassant leurs chimères
Dans leurs camps retranchés couvait l’amitié
Mais c’est le chanvre d’abord qui savait les lier
Avec Zanuck seul, connurent le jour le plus long
Criant paix au Vietnam ils couraient le jupon
La droite braillait : idées courtes, cheveux longs
Certains rêvaient des causses, de garder des moutons
D’autres voulaient partir rejoindre Katmandou
Enfants du cosmos priant déjà Vishnou
Rêvant d’une maison bleue peuplée par des papous
Se sont abimés dans les délices de Capoue
Ceux dont les discours fous ont encensé Castro
Apercevront bientôt la racine des poireaux
Qu’ils cessent donc enfin de jouer les guerriers
Qu’ils préfèrent aux palmes le rameau d’olivier
Ils vont disparaître ces maniaques verbeux
Que le ciel fasse leurs enfants moins frileux
Sans icônes semblables sans sergents recruteurs
Feu le miroir aux alouettes , sus aux naufrageurs !
Et que ces termes barbares qu’ils brodent à tout va
Fassent qu’une langue vivante avec eux vivra