Petites reflexions sur de petits riens
L’Œuf et la poule
L’oeuf et la poule ou la poule et l’œuf.
Dès la formulation de l’expression, nous éprouvons les difficultés de ce dilemme vieux comme le monde.
Lequel précède l’autre, lequel est de l’un la cause,et de l’autre la conséquence?
De l’œuf est issue la poule ou de la poule provient l’œuf?
De cet Alpha et Oméga du poulailler, naît un cycle.
De ceux qui affirmeraient alors fièrement, que la boucle est bouclée, sont-ils sans savoir qu’une boucle n’a ni fin ni début!
Compliquons l’affaire.
Arrive le coq apportant quelques litres à notre moulin et, sans avoir la réponse à notre casse-tête, il sait bien lui, que pour obtenir un œuf qui deviendra poule ( ou l’inverse), il faut un coq.
Nouvelle problématique : d’où vient le coq? Viendrait-il lui-même d’un œuf qui, pour une obscure raison, donnera un coq au lieu d'une poule? Ou serait-il issu, comme la poule, du néant afin de s’accoupler à celle-ci pour donner l'œuf?
Dans ce cas, notre dilemme serait résolu : de l’œuf, la poule serait l’aînée.
Mais rien n’est moins sûr.
De nos jours, les avancées de la science dans le domaine de l’évolution pourrait nous permettre de répondre à cette énigme, mais le désirons-nous vraiment?
Désirons-nous vraiment priver de débat philosophiques, tous les bistrots de France et de Navarre?
Que seraient nos soirées entre amis sans tous ces petits riens sans importance, mais sur lesquels pourtant nous devisons depuis des siècles?
Peut-être parce que de l’insignifiance naît l’importance?
Ou serait-ce de l’importance que naît l’insignifiance?
A nouveau, ces petits riens m’invitent à la réflexion et comme d’habitude je les suivrai.
Petits riens peut-être, insignifiants nullement..
Ps : je viens de rencontrer le coq qui m’a fait part de son désagrément quant à sa remarquable absence de ce récit populaire : Lui qui s’est saigné aux deux ergots pour entretenir sa famille, lui qui ne comptent plus les levers de soleil supplémentaires effectués pour boucler les fins de mois, n’en finit plus de s’indigner.
Rasséréné quelque peu, il finira même par me suggérer un nouveau titre pour cette fable : " L’Œuf, la Poule et surtout le Coq"
Commentaires (2)
Ce que j'ai essayé de faire dans ce texte, n'est pas de trouver une réponse "absolue", mais de démontrer qu'il existe des questions auxquelles l'homme ne peut répondre.Du moins, je le pense.En effet, bien des penseurs se sont penchés sur ce paradoxe (Aristote, Darwin, Brookfield), et aucun n'a de de réponse acceptée de tous.Oui, cette petite histoire de la poule et l'œuf a fait surchauffer bien des cerveaux tout au long de l'histoire!
En fait, je pose une question : Est-il important, pour l'homme, de débattre sur des questions existentielles auxquelles il n'apportera jamais de réponses définitives?
Autrement dit : A quoi bon la philopsophie?
commentaire
partant du principe que l'évolution se fait par des mutations génétiques.
l'espèce précédente a donné naissance (non pas par oeuf ce serait déjà une sorte de poule) à un petit malformé qui lui, enfin une petite dont la malformation est de pondre, et qui est encore compatible sexuellement avec les mâle, dieu sait comment, elle est fécondée puis pond donc le premier oeuf.
De cet oeuf naît la nouvelle espèce.
c'est donc l'apparition de l'oeuf qui va créer la race "poule"
Mais, la petite malformée est sans nul doute alors la première a être considéré comme poule!
CQFD
si une malformation donne une suite, c'est une évolution, un changement d'espèce. sinon ce n'est qu'un malformé de l'espèce.
les petits du premier oeuf (si ce n'est un Coq) de la première poule, et les autres petits de la première poule ont pu ainsi développer l'espèce. qui a ensuite suivi une évolution différente de l'espèce dont elle est originaire... fformant deux branches différentes de l'arbre de l'évolution darwinienne dont on ne connait aujourd'hui que les feuilles.
Que pensez-vous de cette histhéorie?