Quand la pluie a cessé^{©Ce texte est protégé par un copyright.}

Vous voilà dans un nouveau registre.
J'aime beaucoup cette idée d'association odeur - couleur - image. C'est à la fois très surprenant et très parlant. Ca me parle en tout cas, les bleus et les verts en particulier.

L'idée est originale et les vers sont poétiques. Mais je me pose une question, vous parlez de fumets et je vois des fumées? Réflexion fumeuse, j'en conviens.

La pluie, d'abord eau qui devient nuage et revient en pluie ? phénomène d'évaporation, vapeur donc fumée, ici déclinée aux couleurs de l'arc en ciel.

Merci pour vos remarques. Un nouveau registre, moins réaliste, moins rationnel.
La photo portait à confusion ! Je l'ai enlevée.
Fumée, fumet, fumel. Vous connaissez Fumel ? Une ville au nord d'Agen dont le nom n'a rien à voir avec la fumée mais qui, coïncidence, est une ancienne ville métallurgique. Je ne l'ai pas encore visitée mais j'imagine ses hauts-fourneaux en ruine et dont aucune fumée ne s'échappe plus, au contraire de Golfech, notre centrale nucléaire bien active. Ce nom de ville a dû jouer dans l'inspiration...

seuls les vers 1 et 3 sont des "heptasyllabes"

La mention "heptasyllabe" n'est pas à prendre comme un bilan comptable mais plutôt comme une didascalie.

Prononcer "nuages morts" en 3 syllabes me plaît plus qu'en 4. Les nuages sont morts, autant que leurs "e" soient muets.

Idem pour "mirent les mares". Omettre le "e" de "mirent" rend ce dernier beaucoup plus proche de "mares". Je trouve que l'effet de miroir est accru. Pour le coup - au niveau de la prononciation - les "mares" mirent "mirent" !