Par Jacques Raffin
Texte daté de 2012
En cette journée des femmes, voici ma contribution à la lutte contre la prostitution…
Une nouvelle série qui commence tout juste, bien acide…
Une nouvelle série qui commence tout juste, bien acide…
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16 acrostiches qui se tortillent...
PROSTITUTION©Ce texte est protégé par un copyright.
Pour payer le loyer, elle a trouvé l'astuce…
Regarde ma "fierté", et puis, là, tu la suces…
On fait ça sans amour, juste pour subsister,
Sachant qu'on va pouvoir cesser d'être assistée…
Tu fermes bien les yeux, et tu avales à fond,
Ignorant fort l'envie que tu as de vomir…
Tu penses à ton enfant, tu regardes au plafond :
Une fissure est là, il faut que tu l'admires…
Tu termines le "travail" en écartant les cuisses,
Il faut l'encourager, le client qui se glisse,
Ou il va débander et les euros si bons
Ne seront plus si sûrs et pourraient faire faux bond…
Commentaires (8)
Posté par
Jacques Raffin
le 08/03/2012
Peut-être si ta fille te disait "Je suis pute",
Reviendrais-tu un peu sur tes goûts trop faciles ?
Ou si ta mère, ta sœur, après quelque dispute,
Se voyaient obligées, par un destin hostile,
Toutes les deux, de lever la cuisse et puis la fesse ?
Il serait moins tranché ton jugement spécieux...
Tu te demanderais dans quel monde on professe
Un mépris pour l'humain, alors que dans les cieux,
Tout est censé prêter une valeur à la vie ?
Il est beau l'univers où l'argent toujours bruisse,
Ouvrant les portes aux uns et pour d'autres les cuisses,
Nourries par leurs organes toujours plus asservis...
Reviendrais-tu un peu sur tes goûts trop faciles ?
Ou si ta mère, ta sœur, après quelque dispute,
Se voyaient obligées, par un destin hostile,
Toutes les deux, de lever la cuisse et puis la fesse ?
Il serait moins tranché ton jugement spécieux...
Tu te demanderais dans quel monde on professe
Un mépris pour l'humain, alors que dans les cieux,
Tout est censé prêter une valeur à la vie ?
Il est beau l'univers où l'argent toujours bruisse,
Ouvrant les portes aux uns et pour d'autres les cuisses,
Nourries par leurs organes toujours plus asservis...
Posté par
malouino
le 09/03/2012
Ah, sans doute mes mots,
Gênent un peu tes propos
Reprenons la dispute
Et parlons de ces putes
S'agit-il de victimes ?
Sont-elles dans l'abîme ?
Irresponsables filles,
Forniqueuses de la ville
?
Dégageons tout cela,
On déplore avec toi :
Maudite image en soi,
Mœurs dures que voilà,
Argent levier si blême,
Générant ton poème.
Enflammant tes répliques
!
Gênent un peu tes propos
Reprenons la dispute
Et parlons de ces putes
S'agit-il de victimes ?
Sont-elles dans l'abîme ?
Irresponsables filles,
Forniqueuses de la ville
?
Dégageons tout cela,
On déplore avec toi :
Maudite image en soi,
Mœurs dures que voilà,
Argent levier si blême,
Générant ton poème.
Enflammant tes répliques
!
Posté par
Jacques Raffin
le 09/03/2012
Le plus fun, c'est que ma réponse avait été écrite avant ton commentaire...
N'y vois donc pas une attaque personnelle !
J'ai trouvé qu'elle s'insérait bien dans la démarche...
N'y vois donc pas une attaque personnelle !
J'ai trouvé qu'elle s'insérait bien dans la démarche...
Posté par
Jacques Raffin
le 09/03/2012
Je repose mon vers...
Le plus fun, c'est que ma réponse avait été écrite avant ton commentaire...
N'y vois donc pas une attaque personnelle !
J'ai trouvé qu'elle s'insérait bien dans la démarche...
Le plus fun, c'est que ma réponse avait été écrite avant ton commentaire...
N'y vois donc pas une attaque personnelle !
J'ai trouvé qu'elle s'insérait bien dans la démarche...
Posté par
Jacques Raffin
le 09/03/2012
Il y a eu comme un bogue...
C'est pas moi, je le jure ! 😉
C'est pas moi, je le jure ! 😉
Posté par
malouino
le 09/03/2012
Pas de problème, et bravo pour l'exercice.
Je préfère effectivement que ce ne soit pas personnel.
Il doit être possible de supprimer les commentaires surnuméraires. Il y a un message sur le sujet sur le forum.
Je préfère effectivement que ce ne soit pas personnel.
Il doit être possible de supprimer les commentaires surnuméraires. Il y a un message sur le sujet sur le forum.
Posté par
Evelyne
le 09/03/2012
Oui, les femmes ne sont pas toujours à la fête. Et quelques unes sont amenées à faire tout et n'importe quoi pour subsister.
Ce texte Jacques, est d'actualité, toujours, mais il est bon cette semaine, de pointer ce genre de choses... Il paraît qu'hier était la journée de la femme.
Ce texte Jacques, est d'actualité, toujours, mais il est bon cette semaine, de pointer ce genre de choses... Il paraît qu'hier était la journée de la femme.
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Redoutable exercice que d'imaginer
Où se compromet le sourd désir de l'esclave
Soumise au maître. Implacable destinée !
Trouver l'essence de cette vie de trottoir,
Imaginer la distance arpentée la nuit,
Trahiront tes pensées sur les dames du soir.
Un fantasme ? une compassion ou l'ennui ?
Toutes les putes ne valent pas la rimaille
Innocentes ? peut-être ? mais aussi avides,
On les plaint cependant d'une vie à la baille,
Niant le futur, leur avenir sera vide