Par animaldan
Posthumité optimistique.
Un jour je serai p’oublié
Sans forfanterie j’en suis sûr
Un amateur aura trouvé
Dans une brocante ou bien sur
Un marché des puces choyé
L'une de mes pauvres brochures
Que le Temps n’aura pas broyée
Ou l’un de mes disques –rayé-
Mais survivants, quelle imposture
Aux poètes les plus choyés
De l’actuelle Littérature.. !
On m’y lira ou entendra
Pleurer toujours, maudir’ déjà
La fuite de ce temps pressé
Où je me dirai dépassé
Par le « progrès » et ses ravages
Et moi… je serai en voyage
Retourné à ce vieux « bon temps »
Du néant… ce bon temps d’ »Avant ».
Commentaire

Posté par
hélène
le 27/05/2012
Temps du néant, tant de néant...et la peur, la peur que tout cela ne serve à rien, que même écrire ne soit sans fin, si ce n'est que d'autres un jour vous lise et comblent leur vide, et par là même rendant les vers utiles.
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