Paris l'été©Ce texte est protégé par un copyright.
Mon Paris qui se vide,
Tu n’es plus dans mon champ
Et les heures se dévident
Comme un triste long chant.
Un homme dort dehors,
L’été comme l’hiver.
Il nous jette son sort,
C’est un fruit dans le vers.
Et l’on passe impuissant
Comme une ombre ignorante.
Nous ne sommes que passants,
Lui s’installe, épouvante.
La musique s’amasse,
Pas de scène, ni de strass,
Un tourisme de masse,
S’agglutine et rêvasse.
Grâce à l’accordéon
Ils garderont l’image
D’un lieu caméléon,
Ô Délicieux mirage.
Commentaires (4)
Posté par
hélène
le 16/07/2012
Merci Lara pour votre appréciation et aussi votre proposition, j'apprécie votre lecture.
Posté par
Réci
le 16/07/2012
C'est un fruit dans le vers. J'aime cette image.
Posté par
Loup gris
le 16/07/2012
Pareil à Réci, j'aime qu'on n'oublie pas la pauvreté, même si elle se trouve dans une jolie création.
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commentaire
Je changerais simplement au derniers vers du premier quatrain "triste long chant" par "triste et long chant" qui je trouve donne encore plus de fluidité (probablement l'image de l'eau sous les ponts qui m'influence) car le "e" de triste doit être prononcé de toute façon puisque c'est une consonne qui le suit.
Bien amicalement.