Nuits d'insomnie.
Certaines nuits ou le sommeil me fuit, il vient.
Dans mes rêveries nocturnes, il m'accompagne.
Petit à petit, tout entier il me gagne.
Il n'est jamais pareil, enjoué ou chagrin.
En ma tête, tel un mineur, il la pioche.
Il en extrait des mots, mots brillants ou cailloux,
Qu'il me lance et relance à me rendre fou,
Jusqu'à ce qu'ils résonnent bien dans ma caboche.
Grand ou petit, il finit toujours par gagner.
Je sais le moment venu, je dois me lever.
Cela fait, à ma table, je vais m'installer.
De peur d'oublier, les mots qu'il a insufflé,
Mon cerveau malmené, veut crayon et papier,
Pour qu'enfin Poème, je puisse te coucher.
Ce texte figure dans la sélection de Etreneant
Commentaires (4)
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Une fois les mots couchés,
Ils ne s'endormiront plus jamais.