Par beaudelair
Texte daté de 2013/01
ou cauchemard
317
Le voile
Le temps qui passe accroche un voile
Sur ton visage que j’ai tant aimé
Dans un halo de poussière d’étoiles
Ce corps que j’ai tant désiré
M’apparait diaphane, éthéré
Ta voix que j’entendais chanté
S’éteint dans un fond ouaté
Tu deviens l’ombre d’un passé
Un souvenir lointain presqu’effacé
Les frissons que j’avais à tes pensées
Sont devenus frissons glacés
Le soleil qui brillait en ta présence
Que je ne croyais que pour toi
Brille encore malgré ton absence
Mais il est devenu si froid
Tu as été mon printemps mon été
Tu es mon hiver et j’ai peur
L’absence te chasse de mon cœur
Et je crains de t’oublier
Ajouter un
commentaire
commentaire