Par hélène
                                        Texte daté de 2011/11/29
                                        
                                    Toujours l’aube lui succède et le vent la ramène
Comme un astre lointain retrouvant son chemin.
La nuit folle nous inonde de son air poupin,
Effaçant au matin, toutes les scènes obscènes.
Son courant est un flot qui s’écoule sans à coup,
Seul l’homme qui vous manque la fait rendre plus sombre.
On y trouve la paix, patinée de pénombre,
Libérer des regards et du poids du licou.
Sont-ce tes mains sur mes hanches ou ta voix caressante
Qui rendent la nuit beaucoup moins menaçante.
Elle se drape de nos cris, de nos jeux comme atours,
Des plus belles soieries,  parsemées de velours.
Je les aime ces nuits attisées par l’attente,
Plus de crainte, ni de peur, seulement ta servante.
Commentaires (6)
Posté par 
hélène
le 30/11/2011
Bien sûr François, la poésie, Images à Résonance Magnétique, à ne point prendre au pied de la lettre.
Posté par 
nouga
le 30/11/2011
la nuit parait immense
Posté par 
hélène
le 30/11/2011
Vous me faites plaisir, c'était ce que j'avais envie de faire passer ; s'il est ressenti ainsi, je suis ravie. Merci à tous les deux.
Posté par 
On'X
le 30/11/2011
Une nuit à la fois riche et apaisée, douce et passionnée.
Une belle nuit.
Un beau texte à lire le soir.
Une belle nuit.
Un beau texte à lire le soir.
Posté par 
Loup gris
le 30/12/2011
Vous rendez la nuit très rassurante, désirable même. La pointe d'espoir de l'aube achève de l'embellir. Un beau texte!
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Revoir la partie 5
faut'il vraiment effacer ces scènes que vous dites obscènes ne faut'il pas en faire le souvenir d'un instant magique d'une nuit aimante