L'Être à C.

L’Être
M’autorise à écrire ce qui seulement de paraître ou de paroles ne consent
Ce qui du dehors est absent, omniprésent

Au présent intérieur, voici l’heure calme, pacifiée, nostalgiée
Présentée en maturité d’instants continués, intériorisés
Au présent de papier, l’être lettré, l’être en vérité est capacité
D’écrire et dire autrement ce qui ne ment aucunement
Ce qui manque tellement, le plein chant
De Bizet, d’amitié, d’éternité
Ajouter un couplet, le proposer, le danser, chanter
Sonorité d’être étonné en fraternité de lumière
En sororité fraternelle, musicielle
Eclairée, essentielle, coutumière
Accoutumée, acceptée, ritualisée
Accueillir, revêtir, composer de sons, de soi, de vécu vrai l’humanité

L’histoire est mémoire, elle me rend sœur
Sueur et soif d’espoir, de coeur
Battre d’humanité approchée, murmurée, dialoguée en toute beauté
En manque, en plénitude de temps présenté, universel, présentiel
Asphyxié, assumé, égayé, consolé
Consolitude d’être, en liberté apprivoisée, consumée

Recueillir le temps, le fraterniser éclaboussé de saisons
Comme un chant si odorant, sonnant, choisi
Champ soigné d’arpents chéris cultivant son fruit
Souriant alité hébété, transpercé, gracié aux prémisses de regain, de moisson

Privilège d’être l’âge glane
Ce qui fuit, fruit, l’expérience, l’extériorité plane
L’intériorité obligée en mouvance contrainte ou acceptée
D’éternité lige compagne fidèle de solitude, d’humanitude, de douce amitié

L’Être écris le meilleur, ce qui à C. comme à nous est à cœur
De l’encre jetée sur la plage, embouteillant le message
Aux flots d’océans courant vers tant de rivages, de nouveaux langages
Entéléchie paisible au jugement, sans droit ni loi simplement proposant
Vouloir être inchoativement persévérant euphonique, synchronique
Une personne capable d’amicalement, tout comme vous si existentiellement
Être