Par petits bouts sa vie s'en va
Mais elle s'en va
Pas de barreaux aux fenêtres
La porte est ouverte
Pourtant elle est prisonnière
De ses pensées de son mal-être
C'est terrible de ne plus croire en rien
De faire semblant que tout va bien
Difficile de sourire
D'empêcher les larmes de venir
Un soir n'y tenant plus
De voir au plafond un crochet suspendu
Elle y mis un grand foulard
Se disant qu'il servirait plus tard
Ce jour est venu
Le soleil a disparu
Médicaments et alcool s'est servie
Juste de quoi engourdir son esprit
La peur de souffrir un peu était là
Mais elle se dit que ça valait bien ça
Sur le tabouret est montée
Sur son cou l'écharpe à passé
Elle était douce et parfumée
Puis s'est laissée tomber...
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Posté par
hélène
le 10/09/2012
Ses maux à elle deviennent vos mots. Parfois la vie ne tient qu'à un fil. Se la réapproprier, de tous ses fils, tisser sa trame et continuer car là, sur terre, quelqu'un veut lire tous ces beaux vers.
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