En jeux de filles...
Quand la beauté s’unit, comment penser à mal,
Quand de quelque caresse, accordée dans la glace,
On voudrait de cela crier à l’anormal,
Se demandant bien qui , cela vraiment agace…
Et pourquoi toi, ma sœur, n’aurais tu pas pour elle,
Comme moi j’ai envie de caresser ses seins,
La même convoitise, envers sa peau, si belle,
Qu’on en oublie tous deux, le bon Dieu et ses saints.
Comme je comprends ça, cette démangeaison
Pour l’onde de ses hanches et l’air de ses senteurs ;
N’y aurait il qu’un homme, à perdre la raison,
Devant ce beau jardin et cette jolie fleur.
Je ne peux que t’aimer, toi qui ,tout comme moi,
Sait avoir pour la rose, une même affection,
Toi qui de lèvre tendre, au comble de l’émoi,
Peut faire de ta bouche, un art de perfection.
Je sais bien que tu peux, toi aussi, de tes mains,
Avec peut être encore un peu plus de quiétude,
Trouver de son plaisir, d’autres petits chemins,
Quand nous autres on aurait bien plus de promptitude.
Alors si je l’admets, à te sentir rivale,
Sachant que vos baisers, ne perdent pas vos âmes,
Ne vous étonnez pas, que dès le médiéval,
On ait montré du doigt, la femme avec la femme,
Tant il fallait que l’homme, en damne même Rome …
Novembre 2014
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