Par Jacques Raffin
Texte daté de 2013/01/21
Les vacances sont finies…
Il y a trop de gens dans les rues, tous pareils et qui voudraient qu'on leur ressemble…
Il y a trop de gens dans les rues, tous pareils et qui voudraient qu'on leur ressemble…
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DIFFÉRENCES 1
Dans chaque homme identique se cache un inutile.
Ils sont pareils, alors ? Les redondances futiles
Font que l'on pourra tuer sans perte de valeur
Force chair à canon sans crier au malheur !
En bêlant tous ensemble leurs ridicules cantiques,
Rien ne sert d'en garder autant puisqu'identiques…
Eh bien, donc, c'est tant mieux, s'il s'en gaspille autant !
Nous nous porterons bien. Ils n'ont rien d'important :
Ce sont bien tous les mêmes, dupliqués mais contents,
Et haineux de tous ceux qui sont déconcertants :
Si ton esprit diffère, tu iras en Enfer…
Ils sont pareils, alors ? Les redondances futiles
Font que l'on pourra tuer sans perte de valeur
Force chair à canon sans crier au malheur !
En bêlant tous ensemble leurs ridicules cantiques,
Rien ne sert d'en garder autant puisqu'identiques…
Eh bien, donc, c'est tant mieux, s'il s'en gaspille autant !
Nous nous porterons bien. Ils n'ont rien d'important :
Ce sont bien tous les mêmes, dupliqués mais contents,
Et haineux de tous ceux qui sont déconcertants :
Si ton esprit diffère, tu iras en Enfer…
Commentaires (5)
Posté par
Jacques Raffin
le 23/01/2013
Je m'inscris en faux contre cette assertion !
Si tout le monde était comme Coluche, ce serait aussi infernal que si on imitait n'importe qui d'autre (moins comique).
L'idéal, c'est une humanité totalement diversifiée, où personne ne se sentirait obligé d'en imiter un autre et où chacun serait particulier, autant que les circonstances de son existence... C'est ainsi que chacun pourrait prétendre enrichir l'humanité de sa participation spécifique. Il y a trop de mépris et de ségrégation pour que le respect de chacun soit possible...
Coluche est un exemple, d'accord, mais pour inspirer à faire quelque chose d'autre, de différent, d'unique...
Autrement, si c'est pour refaire du Coluche, à quoi bon ?
Cela dit, Réci, j'adore Coluche aussi.
Si tout le monde était comme Coluche, ce serait aussi infernal que si on imitait n'importe qui d'autre (moins comique).
L'idéal, c'est une humanité totalement diversifiée, où personne ne se sentirait obligé d'en imiter un autre et où chacun serait particulier, autant que les circonstances de son existence... C'est ainsi que chacun pourrait prétendre enrichir l'humanité de sa participation spécifique. Il y a trop de mépris et de ségrégation pour que le respect de chacun soit possible...
Coluche est un exemple, d'accord, mais pour inspirer à faire quelque chose d'autre, de différent, d'unique...
Autrement, si c'est pour refaire du Coluche, à quoi bon ?
Cela dit, Réci, j'adore Coluche aussi.
Posté par
Réci
le 24/01/2013
Non, il ne s'agit pas d'imiter un imitateur?
Mais de s'affirmer comme l'a fait Coluche.
(Et puis c'était un clin d'oeil a mon texte)
Mais de s'affirmer comme l'a fait Coluche.
(Et puis c'était un clin d'oeil a mon texte)
Posté par
crisix
le 31/01/2013
une diversité totale, ce serait une multitude de langages (un par individu ?), une tour de Babel où l'on serait incapable de se parler, et d'apprécier la diversité de l'autre !
ça m'évoque une phrase de Coluche à propos des étrangers : "suivant le pays où l'on va, ils ne parlent pas tous le même étranger"
ça m'évoque une phrase de Coluche à propos des étrangers : "suivant le pays où l'on va, ils ne parlent pas tous le même étranger"
Posté par
Jacques Raffin
le 04/02/2013
La lecture, c'est une auberge espagnole, où le lecteur apporte sa manière de lire, de comprendre, d'interpréter, et à ce jeu-là, il n'y a jamais deux individus identiques, qui auraient la même manière d'interpréter tous les mots, toutes les tournures de phrases? De là à en faire une tour de Babel ?
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Quand ils ne savent pas quoi faire, les hommes font pareil que leurs voisins.
Lave-toi en les mains, après tu lèveras un pied et tu partiras loin.
Tous différents donc tous pareils (uniquement à ce niveau là).
Si nous étions tous comme a été Coluche,
il y aurait moins de frontières et je ne crois pas qu'on s'ennuieraient.
Et s'il est en enfer, je veux bien y aller moi-aussi.