Ô cercle infini,
En ton aire, je suis inscrit,
Hélàs, ta figure m’assoupit,
Sans me laisser aucun répit.
Je ne sais pas où tu débutes,
Et pas non plus où tu finis,
Ces points sur lesquelles je rebute,
Font de toi un tel imprécis.
Certes, tu sembles inoffensif,
Mais sous ces visions d’auréole,
Tu nous assommes comme l’alcool,
Et ton influence est massive.
Sur l’horloge, la peau de l’eau,
Sur les zéros, comme sur les o,
Puis les pupilles, et les paupières,
Ton tic comme ton tac s’étend,
Un peu partout, et lentement,
Ta lassitude, devient de pierre.
Ô cercle infini,
Comme ton frère, le huit,
Vous cachez si bien votre jeu,
Et il n’en est pas moins vieux.
J'ai beaucoup aimé te lire, ainsi que sur tic tac