Le maestro ardent, donnant alors le la,
A son choeur, les oiseaux, chantant cet opéra,
Et attirant l’attention des intéressés,
Le spectacle existentiel pouvait commencer.
La belle mélodie, élégante et soignée,
Chante la hâte heureuse du vent temporel,
Et les arbres et les feuilles viennent, de plus belle,
Réverbérer l’air en un écho majoré.
Et qu’en est-il de la fameuse prima-donna ?
Resplendissante de ces couleurs, et sans voix,
Elle offre à l’oeuvre tout son intérêt premier,
Le prélude de ces heures à apprécier.
Alors, écoutez ces voix fortississimos,
Ce dicton que crie à coeur joie les troubadours :
"Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt."
Pour pouvoir contempler l’aube d’un nouveau jour.