Tels les Cowboys fringants l'ont fait avant moi, à mon tour de venir écrire sur le sort qui nous attend et qui attend la terre si nous n'apprenons pas à mieux traiter la nature
Terre sans âge©Ce texte est protégé par un copyright.
Qu’en dire de plus, deux amants s’aimant à découvert, contemplant le ciel
Lui, le rocher dur, elle, Dame douce et soyeuse, il goûte en son ceint le miel
Or qu’ils se soient plu, doux aimés aimantés, tout de vert entourés, matricielle
La Nature, de ses atours complices, voyeuse, des gouttes de son sein emmielle
Son amant, paré de cent douceurs, de feuilles et de fleurs, aux chauds câlins de l’été
Maintenant, drapée de mille couleurs, effeuille-toi, effleure terre d’automne à satiété
Ô Nature, tu es grosse de tes amants, fidèle, généreuse, plantée de mille et une
Semence, blanche sauce aux allures d’hiver, effeuilleuse et tu dors sous la lune
Enfance, âge des saisons, voilà que la Nature accouche du Printemps, tout renaît
Recouvrant tout et à foison, de soleil, de verdure, la couche de sel blanc, les névés
S’éveillant et reprenant ses droits, jouissant d’une nouvelle jeunesse, éternellement
Et vaillant, aussi le temps adroit, fouissant dunes, gravelle, quartz, gneiss, mica, ornements
De l’œil avide de ces habitants, loin de ceux-là qui n’ont toujours pas d’âge de raison
Qui malgré cela, dépouillent la terre et ces attributs, et bientôt elle pourrait atteindre
L’apogée, quand aux fripouilles, payer le prix, le tribut, bien trop tôt pourrait s’éteindre
L’Écueil s’évidant, se débilitant, bien au-delà de ses beaux jours, présage des saisons
Terre sans âge, Nature dénaturée, à l’aube de son âge d’or, qui dort encore
Sommeille, pourtant elle souffre, se couvrant sans cesse de villes, ces actrices de malheur
S’éveille au bord du gouffre, découvrant faiblesses et viles cicatrices, à cette heure
Quand de braisages saturés, sursaturée la daube la réchauffe d’ores et déjà au corps
Toi qui surchauffe, bientôt tu accoucheras de famines, de sécheresse, d’exondations
Tu te réchauffes, trop tôt t’en ressentiras, déjà, mine de rien, promesses d’inondations
Toi, matrice, marraine sans âge, de ta rondeur planétaire, de nous tes rejetons
La nourrice, extrêmes présages de grands malheurs délétères, bientôt nous subirons
Isatis, 7 juillet 2009
Commentaires (2)
amicalement Gaella
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