Pâle heure d'automne©Ce texte est protégé par un copyright.
Un pauvre soleil pâle transperce de ses rayons
La froide couverture emplie de ces moutons
D’un gris incandescent qui porte la froidure
De l’hiver menaçant dans toutes ses voilures.
Cette blancheur diaphane attise les bleus de l’âme,
Ramène à la mémoire les souvenirs en flamme,
Qu’on avait cru enfouir, comme de vieux oripeaux,
Au cœur de l’empire qui nous sert de caveau.
C’est sans compter ces matins tristes tirant l’oubli
De sous la couette, en même temps que le corps dit
Vouloir rester dans la chaleur exquise
D’un lit douillet, blotti sous la marquise.
C’était un jour d’automne comme d’autres vont venir
Confirmer la venue de l’hiver qui s’étire,
Dans l’attente d’un ciel tout dénué de nuages
Mais dont nous aimerons jouer avec l’ombrage.
Lairedubeau
16.11.MMX
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