Un P~~T, c'est le dingbat d'un "pont en construction".
D'un côté : Paco I - le Prince des prodiges -
Et de l'autre : Troupeau - le Tyran tapageur.
Ils se voient, face à face, séparés par la fosse.
Quand les flots silencieux auront ravi le Prince,
J'abandonnerai mon être s'avancer sur le P~NT,
S'extirper de Troupeau, qui - grossissant - me pousse,
IrréméDiablement, au bord du précipice.
Puis nager dans les flots, euDémonistement,
Au rythme des échos des sons authentiques,
Survécus, ceux du Prince dont Troupeau me priva.
Les quelques trémolos d'une simple rondeña.
Enfin le crépuscule : on pose le O du PONT
Comme une Pierre Tombale qui relie P et T,
Un gravillon quelconque, tesselle d'une autoroute
Où s'étale, trépignant, le perpétuel Troupeau.
Ce texte figure dans la sélection de Jean-Mi (Beaux ricochets des signifiants sur "l'à-vif")