Cœur d’ordure^{©Ce texte est protégé par un copyright.}

J’ai retrouvé ma vie,
Au fond d’une ruelle,
Elle était ensevelie,
Sous un tas de poubelles,
Ordure de toutes mes déceptions,
Mes amours perdus, abandonné,
Mes baises de lamentations,
Mes espoirs désespérer,
En voyant tous cela éparpiller,
J’ai couru pour aller retrouver,
La femme les jambes écartées,
Prêt à recevoir mes pêchers,
Du fleuve de ma semence,
De la destiné de ma démence.

Alors je me fous de ma vie,
Des battements de mon cœur,
Un, deux, trois et puis,
Une autre pulsation de malheur,
Pompage de médiocrité,
Des globules sans joies,
Sans sourires, sans fierté,
Même si j’ai foi,
Foi de voir du changement,
Bercer le renouveau,
D’être pareil comme ces gens,
Tout sourire, tout beau,
Mais je me sens si différent,
Un Pinocchio qui est franc.

Alors rallonge, rallonge,
Mon sexe devant cette dame,
Qui m’enferme dans un songe,
Sans que je prenne le blâme,
D’une éjaculation de vérité,
Sur ce visage de perversité,
De mon cœur damné,
A ne point être aimé,
Et à voir mes pensées si troublé,
Des sentiments si effacés,
Je retourne dans la ruelle,
Ou ma vie est un rebut,
Et je jette mon cœur dans la poubelle,
De toute façon je m’en servais plus.