18 ans que je vis à la Montagne, et toujours l'impression que c est le
bagneun bagne, tu exagere, on peut y vivre en
pagnequestion de temperement l'
amije pourrais pas y vivre même si tout y était
gratuitque peut-on y faire à part élever des
pingouins ?
apprendre l'
espingouindans les
pyrénéesc'est si bon d'avoir la goutte au
nez et les pieds fixés sur des
skisne faudrait pas oublier dans ce decor, les
amisceux avec qui, on se bat avec des boules de
neigeah non qué malheur ! et puis j'ai horreur des télé-
siègestout ce blanc, sans odeur, ni couleur, ne m'attire pas du
toutSimplement la beauté dont on n'voit pas le
boutPics drus, blancs sommets, et le ciel bleu
azur...
pour ma complaisance, j'avoue qu'il me manque l'air
purmais comme le montrait Cézanne dans ses peintures, rien ne vaut le bleu de ma
ProvenceTrès bon exemple, cet Aixois de
naissanceImmortalisa la montagne Sainte
Victoirecombien de fois je l'ai grimpé, pour
voirreminicences de mon
enfancej'aime trop ma région, la quitter serait de la
démencemême si j'y tourne en rond jusqu'à la
vieillesset'as le temps , alors toute en
souplesseescalade les cimes , comme l'
isardou comme ces valeureux
maquisardsqui - insoumis - au péril de leur
viene sont pas soumis , mais on
agiau peril parfois de leur
existenceInsoumis pas soumis c'est une
évidencequ'est-ce qui guide tes écrits, l'
écho ?
l'echo dans la montagne , c'est
tropmes ecrits sont mes compagnons de
cordéej'aurais pas réagi aussi calmement à sa façon de t'
abordertu dois avoir des nerfs d'acier, souvent les échos créent des
avalanchesAlors sortons nos
planches !
Plutôt monoski ou
surf ?
ah oui le surf quel
turfj'en suis resté a la
lugeQuand l'hiver arrive, sa y est c'est le
délugede la neige partout, se rechauffer avec une soupe au
pistou excellente idée le pistou, aprés avoir vu les
loupsla montagne nous reserve toujours l'
inatendule gel, le froid ne laissent paraître que des sourires
tendusl'inattendu reste le rare réchauffement d'un rayon de
soleilinstant ou l'adret revele sans
pareilsa face qui donne envie d'
escaladerou simplement de se
baladersur les sentiers
étroitsou d'un coté le precipice, rempli d'
effroimais participe a la joie de la
randonnéecertains aiment à
fredonnerpour donner rythme à leur
marched'autres plus concentrés, comme ce
patriarcheregarde ou il met les pieds, par
securitéIls ne font que m'
irriterCes escargots à
cramponscertes ,mais a jeunesse impatiente, ils vous
repondrontnous a cet âge sommes arrivés, pas sur que cela soit votre
cassi c'est pour finir dans cet
étatje préfère trépasser dès ce
soirTu voudrais trépasser sans
voirLa splendeur du soleil se levant sur les
cimes ?
comment rater pareil moment, j'en ferai des
rimesla montagne a quelque chose d'
envoutantC'est plutot
tentant De monté si
haut Si près du ciel tout comme les
oiseaux !
Avoir le front qui touche les
nuages !
être a cette distance du sol pourrait apportés des
MiragesMais putain Se serait mon
RêveMirages des cimes, poudreuse sur la
grèveD'un somptueux rivage aux neiges
éternellesComme c'est
aillesQue je sent poussé dans mon dos , elle ne sont qu'
éphémères ..
Mais elles t'emporteront vers la
lumièreDu soleil levant sur les
sommetsJ'aimerait tellement arrivé au sommet un jour
mais Je n'aurais pas l'étoffe , ni la carure pour y
arrivé ..
Fais-toi confiance un peu ! Laisse
pousser Tes ailes, tu seras plus
fort !
Après mon passage , vous apprécirez le desespoir de mon
corps.
A l'heure ou il est , j'ai déja perdu toute ma volonté d'
exister ..
Tu es jeune il me semble, tu dois
résisterPar delà,les sommets, serre ma main
tendue !
Votre main , J'aimerais déja en avoir un aperçu , Je ne suis
renduQue au pied de cette gigantesque montagne , de l'aide ne serais pas de
refus ..
ma main est virtuelle, je ne peux faire
plusMais je crois en la force des pensées
sincèresC'est lignes forment un
atmosphèreJ'en prends un Réel plaisir a les
écrire Te faire plaisir, te faire
sourireAura été mon bonheur de ce
soirUne soirée comme les autre débutait et tu a réussi a me redonner l'
espoir Je t'en remerci , Sache que je te renvoirais l'
ascenceur .
Pour muscler tes
extenseurs... du pied, prends plutôt l'
escalierPour me
précipité Au dessus des nuages , Pour voir la splendeur du
cielEscalader, c'est bien plus
naturelCrisix, surtout à la
montagne !
qui n'est tout sauf le
bagnen'est ce pas Anne
MarieAvant de commencé l'escapade , Ils faut que l'ont
prientDieu Nous donneras la force d'escaladé cette Magnifique
montagnecompte sur toi, mais pas en
pagnecar a la cime , neiges
eternellesInsectes et oiseaux chantent la
ritournelleDes magiques étés dans le foin
odorantDes kayakistes affronte le courant d'un
torrentune brise d'air frais s'ajoute à la chaleur du
soleil et puis les neiges etérnelles, embellissent mon
eveilpour des journées à
exploréesprêts pour de longues
randonnéesencore et toujours
deboutle pas alèrte, la montagne fais de
nousdes accros a sa mjestueuse
beautéPour une ultime randonnée,la ville j'aimerai
abandonner Même vagabonder loin du bruit,de la violence,et du
stressrien ne
pressela montagne a de beaux
atoutsmais aussi des
inconvénientsle froid, le gel, le
ventDans la pureté de ses ciels, je me revois enfant, riant,
courant;
Et de ses torrents cristallins, je sens encor la brûlure de l'
eaupénétrer la fragilité de ma
peaupendant que je rivalisais d'adresse sur les
rocherset que je poursuivais les truites et
brochets Sans pouvoir jamais seulement les
frôlerj'avais alors sans
prejugésappris a me servir d'une épuisette
magiquepas vraiment
pratiquepuisque rêve dans le
glacierrêver ok , mais attention aux
névésqui subitement te font un croche-
piedChute libre et envol dans un joli
guépierLe vertige te grise et t'enivre,
alcoold'un coup de Génepi, voila l'
envolavec modération, l'ivresse des cimes ,
attentionTout comme a fait Icare, ne pas perdre la
perceptionDe l’attirant danger, effet d’un
éblouissementsouvent du au reflet ,a la montagne faut
surementne rien negliger, sous peine de
chuterholà, bien regarder à ne pas
buterSur une embûche source de
dangerle danger en montagne , et hop un bras
casséou une
jambece n'est pas un muret que tu
enjambesprends donc garde à ce
colosseje tiens a mes
osme v'la
prévenuune dégringolade serait bien
malvenueet il faudra dire adieu à cette
escaladeplutot que de rester planter, j'ai la
paradedes piolets en inox
certifiésvoilà qu'un bel héros, arrive pour
défierla nature insolente, de son bras bien
arméd'un solide mousqueton et bien
encordéet s'attaque à la paroi raide sans l'
effroioui j'ai mon damard , jamais
froidla montagne est en
moiLes voilà investis pour devenir les
roisde l'escalade en montagne, donnons leur toute
confianceMais du danger prend
conscienceCouronné, peu lui importe, tu n'es que son
sujetN'aie pas une forme de
rejetAu fond de toi tu aimes
celaESCALADER ? GRIMPER, LA MONTAGNE C'EST
CAje l'aime , elle merite cette
auracar c'est sur les sommets qu'on
jouirade la plus belle vue et d'une bonne
atmosphèreLa meilleure de notre
sphèreQue nous appelons la
terreEt c'est toute la nature
entièrequi nous est offerte, quand on s'approche du
cielDès lors, Il me parait donc
essentield'oeuvrer au refus de toute
pollutioncar la montagne ne supporte cette
invasionni son bon air , qui fait du bien au
teintD'ici à ce que le sommet soit
atteintil nous faudra veiller à sa
beautéprenons le temps de
rêverla montagne merite cet
apartéet profitons pleinement de la
générositéque la nature bienveillante veut bien nous
offrirIl ne faudrait pas la voir
périrpréservons la de notre
mieuxil suffit parfois , de lever les yeux au
cieuxet se dire que la montagne est une belle
compagnecertes bien plus dangereuse que la
campagnemais elle nous attire comme des papillons de
nuit Une fois sur les cimes, en descendre est de la
folieQui ne rêve siéger en Olympe, tels des
dieux ?
beaucoup de monde , et des tas d'
envieuxl'olympe attise la course
humaine,
et cette course souvent
mèneà marcher sur d'autres, sans aucune
honte arrête cela et ne pense qu'à la
montemême les dieux ont un camp de
baseen Montagne c'est en effet plus
saged'avoir un abri en cas d '
orageou si les vieux sherpas devenaient fous de
ragerefusant les aumônes qu'on leur voulait
donnerla rage n'a guère bien, les Sherpas,
conseillésde bonne calories en haut d'un glacier n'est pas
superfluLa fatigue m'a gagné et, là, je manque d'
influxil est temps de trouver un refuge où
dormirVite au camp de base sans coup
fériret n'oublie pas la dame aux
sherpasles voila endormis, moi de ce
pasj'en profite pour contempler la montagne de
nuitcar c'est bien cela qui me
séduitquand le calme revient dans les
sommetsEt là-haut, tout est calme, pas de crime qu'on
commetou alors quand un loup emporte un
agnelet sans craindre les
braceletscar beaucoup trop haut il
estil ne faut jamais
mestimerles dangers que la montagne peut
receleret qu'il faut savoir
déceleravant qu'ils ne
surviennentsans quoi la vie devient
chienne elle aboie et l'on
trépasseet alors ? C'est la vie et quand on la
dépasseon n'est même plus là, pour pleurer sur le
sortalors dansons sur les
ressortsd'un lit dévasté, qu'une montagne vient d'
inspirerdans les poumons du mont, c'est une vraie
viréel'on y danse la java, jusqu'à bien
transpirertout cela finira avec un raclette, et une
bourréela montagne est un muse bien
inspiréeet tellement belle, comment peut-on s'
imagineravec ce nid d'hirondelle, que l'hiver ne veut pas
périrpourquoi perir, la montagne est sans coups
ferirun endroit ou la mort peut bien
languirqu'elle aille voir ailleurs cette faucheuse qui aime
nuireSur la neige ? De coquines manières il y a pour se
réchauffer.
il ne faut donc , point cul
gelercar l'exercice est
perilleuxSans péril point de gloire et aussi rien d’
audacieuxAlors que la montagne est majestueuse, un lieu
divin