Et c'est le diable qui en rit...
Le flou du flou de cette époque ,
le désarroi dans tout ce toc,
poussent trop vite vers le ciel,
ceux qui n'en voient que l'officiel.
Pour un Dieu à plusieurs images,
ils sont prêts à tous les carnages,
chacun allant de sa version,
pour compter quelques conversions.
Tellement en besoin de sens ,
ils n'ont même plus la décence
de comprendre les religions,
tant leurs émotions sont légions,
et ils ne se rendent plus compte,
qu'en voyant Dieu , tel dans les contes,
ils ne suivent que des chimères,
ne pouvant aller qu'à l'amer.
A ce jeu de la surenchère,
où ne se tranchent que les chairs,
le ciel indiqué en promesses,
devient l'appât des gens de messe,
En levant des armées de poires
à qui on redonne l'espoir,
de trouver un monde meilleur ,
contre un statut de mitrailleur...
Et en croyant adorer Dieu,
ils condamnent à jamais les cieux,
tant demain il sera flagrant
que tout cela , n'était pas grand !
N'est ce pas vraiment formidable,
qu'on fasse ainsi le jeu du diable ?
Novembre 2014
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